La députée Aurore Bergé (Renaissance) a dénoncé dans une question au gouvernement les « hommes qui frappent leur femmes », dans une allusion claire au député Adrien Quatennens qui a provoqué de vives réactions sur les bancs de la Nupes. Aurore Bergé a enchaîné par une allusion explicite aux premières réactions de députés LFI et de Jean-Luc Mélenchon à l'affaire Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir giflé sa femme, et qui fait l'objet d'une plainte déposée par cette dernière. Si des députés de la majorité ont applaudi, son intervention a fait gronder les députés LFI, certains interpellant bruyamment Aurore Bergé, quand d'autres se contentaient de la regarder. L'écologiste Sandrine Rousseau a elle répondu à la déclaration d'Aurore Bergé par un signe féministe, un triangle formé avec ses mains, évoquant le sexe féminin. Tentant de contenir cette bronca, la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a infligé un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal à l'insoumise Danièle Obono. La députée LFI a expliqué à la sortie de l'hémicycle qu'elle réclamait « un milliard d'euros » dans le budget alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes, une revendication de plusieurs associations. Elle a dénoncé une « manipulation extrêmement indécente de Mme Bergé », et « un cirque absolument minable », des députés LFI rappelant les faits reprochés à Damien Abad ou Gérald Darmanin.